Rodolphe Leroy - Hypnothérapeute à La Roche-sur-Yon, Vendée

Être authentique : le courage d’être soi !

Il vous est peut-être déjà arrivé de sourire alors que vous n’en aviez pas envie, de dire “oui” alors que tout votre corps criait “non”, ou de jouer un rôle pour ne pas déranger. On fait tous ça, surtout quand on a peur de décevoir ou de ne pas être accepté. Mais à force de s’adapter, on finit parfois par ne plus savoir qui on est vraiment. Être authentique : le courage d’être soi !

Illustration d'une personne qui hôte son masque pour laisser voir ce qu'elle ressent vraiment. Être authentique : le courage d’être soi !

C’est du vécu !

Ce qui m’a motivé à écrire cet article, c’est une déception survenue dans une association dont je faisais partie. C’était censé être un lieu bienveillant où chacun pouvait s’exprimer librement. Très vite, j’ai assisté à des combats d’égos, des propos déplacés et puis au fil des ans le climat s’est dégradé. J’ai même été impacté par des attaques personnelles. J’ai décidé de prendre du recul en me consacrant sur ma démarche personnelle au sein de l’association. Pour éviter d’entrer dans la danse de l’ego et en nourrissant une attitude neutre et bienveillante, j’ai fait beaucoup d’effort. Je me suis beaucoup questionné pour savoir à quoi cela ne me renvoyait. A travers cela, qu’est-ce que j’induisais chez les autres, tel un miroir ? J’ai même entamé un dialogue avec certains et certaines pour attirer leur attention sur le climat qui régnait au sein de l’association, en vain…

La relation avec les autres, un vrai challenge !

Être relation avec les autres n’a jamais été pour moi quelque chose d’inné. Eduqué durant l’enfance avec beaucoup de valeurs strictes, je me suis peu à peu trouvé en décalage avec la société. C’est pour cela qu’une bonne partie de ma vie, j’ai tenté de m’intégrer dans des groupes dans le but de me faire travailler sur ma tolérance, ma patience, le non-jugement, etc. J’ai souvent eu peur de blesser en dénonçant ce qui m’affectait. J’ai donc souvent gardé le silence au lieu de parler librement. Et quand finalement, après accumulation de non-dits, j’ai voulu communiquer, ce sont les émotions qui ont pris le dessus. Je me suis fourvoyé ! Aussi, je prends conscience du chemin parcouru et  de mes acquis. J’ai finalement envoyé à la présidente ma démission la semaine dernière. C’est peut-être le signe qu’il était temps d’assumer pleinement qui j’étais et d’arrêter de trop me remettre en question…

Illustration d'une route qui sépare la mer du désert avev un panneau intitulé authenti-city.

Qu’est-ce que l’authenticité ?

Être authentique, c’est être vrai, aligné entre ce que je pense, ce que je ressens et ce que je fait. C’est ne plus chercher à plaire à tout prix, mais à me respecter dans la façon dont je vis et communique.

Être authentique : le courage d’être soi ! , ce n’est pas dire tout ce qui me passe par la tête. C’est dire ce qui est vrai pour moi, avec douceur et sincérité. Quand je suis authentique, je n’essaie pas de jouer un rôle : je me montre simplement tel que je suis — imparfait, humain, mais sincère. Et c’est ce qui rend mes relations plus vraies.

1. J’apprends à me connaître

L’authenticité commence par la connaissance de soi. Je ne peux pas être moi-même si j’ignore ce que je ressens, ce que j’aime ou ce qui me dérange.

Prendre le temps de me poser des questions simples :

  • Quelles sont les situations qui me font me sentir vivant ?
  • Qu’est-ce que je tolère trop souvent par peur du conflit ?
  • Quelles sont mes valeurs ?

Petit exercice : chaque soir, je note un moment où je me suis senti pleinement moi-même, et un autre où je me suis senti “faux. J’essaye de comprendre pourquoi. C’est un excellent point de départ.

2. Je dis les choses avec sincérité… et bienveillance

C’est possible d’être vrai sans blesser. Être authentique ne veut pas dire être brutal.

Par exemple :

“Je préfère rester tranquille ce soir, j’ai besoin de repos.” plutôt que “Votre soirée ne m’intéresse pas.”

Quand je parle avec douceur, les autres écoutent mieux — et moi, je reste en paix avec moi-même.

3. J’ose être vulnérable

Montrer mes émotions ou mes doutes, ce n’est pas être faible. C’est au contraire un signe de courage. Admettre “je ne sais pas”, “j’ai peur”, ou “je me sens seul”, c’est oser montrer mon humanité. Et c’est souvent à ce moment-là que les relations deviennent plus vraies. Les gens ne se connectent pas à une image parfaite, mais à quelqu’un de sincère.

4. J’agis en accord avec mes valeurs

Mes valeurs sont ma boussole intérieure. Si je vis à l’encontre de ce qui compte vraiment pour moi, je me sens vide ou en décalage. Je me demande souvent : “Est-ce que ce que je fais correspond à ce que je crois juste ?” Quand mes choix reflètent mes valeurs, je ressens de la paix intérieure — même si tout le monde n’est pas d’accord avec moi.

5. J’accepte de ne pas plaire à tout le monde

C’est peut-être la partie la moins facile. Être authentique : le courage d’être soi ! veut dire accepter que certaines personnes m’aiment… et que d’autres ne m’aiment pas. Mais je gagne quelque chose d’essentiel : le respect de moi-même. Et puis, paradoxalement, c’est souvent quand j’arrête de vouloir plaire que j’attire les bonnes personnes — celles qui m’apprécient pour ce que je suis vraiment.

En conclusion

Être authentique : le courage d’être soi ! Ce n’est pas un état à atteindre, c’est un chemin. Un chemin fait de lucidité, de courage et de bienveillance. Ce n’est pas toujours confortable, mais c’est libérateur. Quand j’ose être moi-même, je n’ai plus besoin de jouer un rôle. Et les autres sentent cette vérité. C’est là que les vraies relations commencent. 

J’ai volontairement écris cet article à la première personne du singulier. Cela m’a aidé à être authentique à travers ces lignes. Aussi, quand vous l’aurez lu, cela vous aura peut-être aidé à vous l’approprier de manière authentique…

Un signe encourageant

J’arrive très bientôt en année personnelle 3 en Numérologie. Ce sera en 2026 une année qui va me pousser vers davantage d’authenticité. Une année de communication et d’expression verbale et émotionnelle. Le fait d’avoir écris cet article à la veille d’une année personnelle 3 m’interpelle… J’en ai pris conscience qu’après l’avoir écris. Un signe très encourageant pour moi !

Dans le cadre de ma profession, à chaque instant j’ai conscience que mon attitude, ma posture à des conséquences sur ma façon de vous accompagner. C’est une lourde responsabilité. J’anime de temps à autre, une formation en communication bienveillante. A chaque instant, je prends conscience de la conséquence des mots sur les maux.